Union Medicale Arménienne de France

Union Medicale Arménienne de France

Anciens editos

Terre d'asile ?

A l’heure où l'Arménie déplore de plus en plus l'exode de ses ressortissants, je voudrais ici vous raconter une bien triste histoire.

Récemment une malheureuse patiente d'Erevan a décidé de venir à Paris pour y être suivie et traitée. Sans aucun contact ici, sur les "bons" conseils d'un "ami" de Montréal, et avec la complicité de passeurs en Arménie, elle a pu obtenir un visa touristique qui a dû lui coûter une fortune et débarquer à Roissy pour très vite se retrouver dans un service de l'Assistance Publique.

Présentant une pathologie très sévère mais malheureusement inopérable, elle a pu se faire traiter par des séances de chimiothérapie. Finalement, après plusieurs semaines de prise en charge et devant cette situation complexe, l'UMAF ainsi que d'autres associations arméniennes ont été contactées afin de lui venir en aide sur un plan matériel, médical et humanitaire.
De retour au pays après 7 semaines d'hospitalisation, elle a pu rejoindre sa famille qui l'attendait désespérément. Sur place, une prise en charge de sa pathologie a été instaurée et nous espérons qu'elle suivra le traitement préconisé.

Je tenais ici à remercier surtout l'Assistance Publique qui a accueilli cette patiente pendant ces 7 semaines mais aussi la Croix Bleue qui a su répondre rapidement au problème humanitaire en espérant que pareille situation ne se reproduira pas de sitôt. La France a, dit-on, le meilleur système de santé du monde mais arrêtons de laisser penser, notamment à nos compatriotes, que grâce à la CMU ou à l'AME, tous les patients peuvent venir se faire soigner librement et gratuitement ici!

A la veille de notre prochaine soirée de Gala qui permet à notre association de faire les quelques bénéfices nécessaires à l'organisation de nos futures missions en Arménie, je voudrais ici rappeler cet impératif de travailler en amont de ces événements afin d'éviter ce genre de débordement. Le développement du système médical sur place est fondamental et on ne peut laisser croire à nos compatriotes que la meilleure façon de se faire soigner se trouve à l'étranger. Il nous faut donc poursuivre cette formation médicale, chirurgicale et cet apport matériel et technologique qui contribueront à grandir notre Arménie et qui donneront les meilleurs atouts dans le domaine de la santé aux Arméniens fidèles à leur Nation et à leur Terre.

Mi-Mandat. Editorial du Journal de l'UMAF n° 120

Pour certains, cette période est très difficile à assumer et elle sous-entend parfois des changements dans les programmes ou dans l'équipe dirigeante.

Pour l'UMAF-Paris, je vous rassure: l'équipe en place continue à travailler sereinement et efficacement pour pérenniser les actions de notre association. Il n'y aura ni remaniement, ni changement d'entraîneur car tous les membres du bureau sont impliqués dans notre projet de bus dentaire qui, nous l'espérons, verra le jour dans deux ou trois mois, et ce dans la mesure où nos partenaires arméniens respectent leurs délais de fabrication et de livraison.

Comme j'ai pu le rappeler au cours de nos dernières réunions mensuelles au Yan's Club, l'UMAF est maintenant reconnue comme ONG en Arménie et nous avons sur place un représentant permanent en la personne du Dr. Hrant Martirosyan.

Cette année, la mission "Lunettes pour l'Arménie" organisée régulièrement depuis 7 ans a dû, pour des raisons exceptionnelles, être reportée mais je vous garantis que nous reprendrons dès l'an prochain cette opération qui était prévue dans la région de Talin avec le soutien de nos amis de Chêne.

En cette période estivale, je souhaite à tous les membres de notre association d'excellentes vacances reposantes et bénéfiques pour que nous puissions redémarrer en septembre, une nouvelle saison en pleine forme.

Docteur Edouard Muratyan,
Président de l'UMAF-Paris

AMIC or not AMIC? Editorial du Journal de l'UMAF n° 119

That is the question!

Le 10ème congrès de l'AMIC qui s’est tenu à New York eu juillet 2009 s’est achevé dans la joie et la bonne humeur. La participation y a été très forte avec des délégations importantes notamment des USA, du Canada et d'Arménie. L'UMAF était bien représentée et nous avons pu voir et entendre nos amis Léon Artinian et Jean-Michel Kirassian nous exposer les engagements de l'UMAF-Paris et de l'UMAF-Lyon en Arménie et en Artsagh et ce dans la langue de Shakespeare, s’il vous plait : Opération lunettes pour le Dr Artinian, réhabilitation de l'hôpital de Chouchi pour le Dr Kirassian. Plusieurs personnalités étaient présentes mais je crois que la vedette de ce Congrès fut Lord Darzi, Ministre de la santé du Royaume Uni en exercice lors de ce congrès. De retour à Londres, il avait présenté sa démission pour se consacrer davantage à son métier de chirurgie oncologique et robotique. Un mal pour un bien je l’espère, car il pourra ainsi participer à la mise en place du prochain congrès de l'AMIC qui devrait se dérouler normalement à Londres en 2013 et cela suite au désistement de Berlin. L'organisation d'un tel Congrès reste une tâche très difficile et l’UMAF connaît bien ce problème pour avoir organisé à ce jour 2 congrès : l’un en 1992 à Paris, l’autre en 1998 à Lyon. Présent à notre soirée de Gala en novembre dernier, le président de l’AMIC, le Docteur Avedis Boghosyan a officiellement demandé à l’UMAF d’aider nos amis anglais dans l’organisation de cette manifestation. Et même si 2013 paraît loin, il faut se mobiliser dès à présent afin de préparer un tel événement. Ce type de manifestation demande l'implication de nombreuses personnes. Nos collègues américains et canadiens ont su le faire brillamment, alors montrons que la vieille Europe peut relever ce défi. Mais si par malheur, nos collègues anglais devaient se désister également, quel avenir pourrait-on accorder à l'AMIC ? Et en aval quelles conséquences pour l'Arménie ? Certes, tout n'est pas parfait dans ce genre de congrès: - Problème de traduction des interventions. - Projets disproportionnés ou qui se chevauchent mais c’est justement grâce à un tel regroupement international que l’aide de la diaspora peut s’organiser de façon très structurée.

Alors longue vie à l’AMIC et à l’Arménie !

Dr Edouard MURATYAN, Président de l’UMAF-Paris.

Match retour. Editorial du Journal de l'UMAF n° 118

ARMENIE 2 – BELGIQUE 1 : Enfin une victoire pour notre équipe nationale dans ces éliminatoires du Championnat du Monde 2010. Certes l'Arménie ne participera pas à cette épreuve qui aura lieu en Afrique du Sud en juin prochain même s'il reste encore deux matches pour cette qualification, dont un Turquie – Arménie qui sortira à nouveau de son contexte sportif. Ce match doit se dérouler le 14 octobre prochain à Antalya et à l'heure qu'il est, nous ne savons toujours pas si le Président Serge Sarkissian assistera à cette rencontre, comme l'avait fait son homologue turc, Monsieur Abdullah Gül, pour le match aller à Erevan.

Depuis la signature de la feuille de route mise au point entre la Turquie et l'Arménie sous l'égide de la Suisse en Avril dernier, les relations seraient sur la voie de la normalisation et ce malgré la colère et le refus d'une grande partie de la Diaspora. Même si les priorités de la Nation Arménienne et de la Diaspora divergent, nous devons admettre que le blocus qui sclérose notre pays doit cesser au plus vite et cela sans aucune concession. Mais deux très importants problèmes risquent de perdurer sur des années, voire des décennies :

1: La reconnaissance du génocide qui sera traitée après des réunions de commissions d'experts et d'historiens des 2 pays alors que plus de vingt Nations de par le monde ont déjà reconnu les faits survenus en 1915.

2: L'avenir du Karabagh avec peut-être un retour aux frontières de 1991 et la perte du couloir de Lachine qui isolerait à nouveau l'enclave en territoire azéri.

Pour nous Umafiens qui tous les ans nous retrouvons devant la statue de Komitas le 24 Avril, notre combat pacifique pour cette reconnaissance continuera quand même. Pour la question du Karabagh, l'UMAF a, comme de nombreuses d'associations de la Diaspora, déjà beaucoup œuvré sur place (rappelons ici le dispensaire de Norachen, l'hôpital de Stepanakert, l'hôpital de Chouchi par nos amis de l’UMAF-Rhône-Alpes….) et cette normalisation des relations risque de modifier notre engagement. Il est bon que notre Président Serge Sarkissian vienne dans les grandes capitales occidentales pour présenter son projet d'échange avec la Turquie mais il devra également écouter et prendre en compte les requêtes et les attentes des représentants des associations diasporiques.

Mais pour en revenir à mon introduction, je crains que les Championnats du monde de Football ne défilent (tous les 4 ans) avant que notre cause ne soit reconnue!

Dr Edouard MURATYAN Président de l’UMAF-Paris.

Un travail d'équipe - Editorial du Journal de l'UMAF n° 117

Je reprends le flambeau des mains du Dr Fréderic Manoukian, qui aura marqué de son empreinte (non seulement dentaire!) ces 3 dernières années à la tête de l'UMAF. Il a, comme tous ses prédécesseurs, remarquablement animé nos soirées mensuelles au Yan's Club mais surtout contribué à développer notre aide humanitaire en Arménie.

Mon désir pour les prochaines années serait tout d'abord, de voir augmenter significativement le nombre de cotisants et notamment parmi nos jeunes confrères : il faut du sang neuf pour que l'UMAF puisse poursuivre les relations avec la Mère Patrie. L'Arménie reste un territoire fragile et le chantier est encore immense. Après les différentes missions à Erevan (Hôpital Erebouni, Institut Mikaelian, Hôpital Militaire), il faut je pense, être plus efficace dans les régions plus éloignées de la capitale. Certes, le Docteur Léon Artinian a déjà concrétisé ce type de projet avec son opération "Lunettes pour l'Arménie" depuis maintenant 5 ans. Nous allons bien entendu poursuivre nos missions avec les dispensaires de Spitak et de Norachen, ainsi qu'avec la maternité de Gumri. D'autres projets sont à l'étude et devraient voir le jour prochainement comme la création d'un bus dentaire itinérant dans les régions les plus défavorisées de l'Arménie, organiser des campagnes de vaccinations dans les provinces dépourvues de centres médicaux. Pour réaliser ces différents programmes, l'association a besoin de chacun d'entre nous. L'intégration des jeunes étudiants et diplômés en Dentaire ou en Médecine nous permettra de relever tous les défis : pour cela, je fais confiance au Dr Emmanuel Boyadjian.

Malgré la crise économique internationale, il faut poursuivre notre travail en se disant que la situation doit être encore plus difficile voire délicate pour certains et notamment pour nos Frères et Sœurs d'Arménie.

2009 verra l'organisation du dixième congrès de l'AMIC à New-York du 1er au 4 Juillet. L'UMAF Paris y sera représenté par une forte délégation. Ce sera, je l'espère, l'occasion d'échanger nos points de vue ou nos idées de projets avec les autres membres de la diaspora.

Alors mettons-nous tous au travail dès à présent!

Docteur Edouard MURATYAN
Président de l'UMAF-Paris

Vingt ans après- Editorial du Journal de l'UMAF n° 116 (Octobre-Novembre-Décembre 2008)

Il est des anniversaires que nous préférerions ne pas avoir à commémorer. Mais il se trouve qu’il y a vingt ans, le 7 décembre 1988 à 11 heures 41 précises, un tremblement de terre d’une terrible amplitude secouait la terre arménienne. Après les chiffres fantaisistes donnés au début de cette tragédie, le bilan définitif s’établissait à 25000 victimes, sans compter les 15500 blessés, les orphelins et l’infrastructure détruite. La chute de l’URSS qui suivit n’arrangea pas la situation. 25000 victimes pour un pays de 3 millions d’habitants, cela représenterait pour la population française environ 550000 personnes sur 65 millions d’habitants.

La difficile terre d’Arménie, le "Karastan" qui a valu de part sa situation géostratégique les pires ennuis à son peuple, coincée qu’il était entre les empires russes et ottomans, était également trahie par son sous sol, à la rencontre des plaques tectoniques eurasienne et arabique. Vingt ans après donc, quelle est la situation ?

La reconstruction a commencé timidement à la fin de l’ère soviétique. Le tremblement de terre de Tachkent en 1966, comparable en amplitude mais bien inférieur en nombre de victimes, fut très destructeur du point de vue équipement. C’était encore l’époque dorée de l’URSS, toutes les républiques offrirent "spontanément" leur aide et la reconstruction de la capitale de l’Ouzbékistan fut très rapide. Rien de tout ça en Arménie. Gorbatchev avait d’autres chats à fouetter que de s’occuper d’une république dissipée qui demandait de surcroit le rattachement du Karabagh à son propre territoire. Et l’URSS tomba.

Il aura fallu vingt ans pour que les traces du séisme disparaissent. Etonnamment, à Spitak où l’UMAF gère le dispensaire médico-pédiatrique avec "Espoir pour l’Arménie", la reconstruction semble achevée, ainsi qu’à Vanadzor où l’UMAF avait créé immédiatement après le tremblement de terre une consultation médicale et dentaire dans le cadre d’une polyclinique.

A Gumri, ville dont l’UMAF aide la maternité en fournissant des produits à usage unique ainsi qu’un autoclave il y a peu de temps, la situation n’est pas rétablie entièrement. Il subsiste encore de nombreux "domiks", ces petits logements de fortune créés dans de larges cylindres de tôle qui abritent encore les habitants n’ayant pu bénéficier de la reconstruction qui progresse, certes mais encore insuffisamment.

Stépanavan, la ville que l’UMAF avait choisi cette année pour son opération "Lunettes" avait également été rudement touchée par le séisme. Heureusement que l’aide des pays occidentaux, des villes jumelées avec les villes arméniennes, des ONG ont contribué à soutenir ce pays sur lequel le malheur semble s’acharner depuis de longues années.



A l’heure où j’écris ces lignes, il semblerait que les présidents arménien et azéri aient accepté, de trouver une solution politique et non militaire au problème du Karabagh sous l’égide du groupe de Minsk. Les tentatives de rapprochement avec la Turquie, bien que fortement contestées en diaspora et dans le pays même pourraient améliorer la situation générale. Si la politique intérieure de l’Arménie restait calme comme elle semble l’être actuellement, alors tous les espoirs lui sont permis.

L’Arménie est une terre pluriséculaire. Les arméniens sont des gens courageux, ils en ont vu malheureusement d’autres. Tout ce qu’ils souhaitent, c’est vivre dignement de leur travail, aidés par une diaspora dont le rôle devra durer tant que les situations intérieure et extérieure ne seront pas normalisées à tous points de vue.

Docteur Frédéric MANOUKIAN
Président de l'UMAF-Paris

Les Jeunes et l'UMAF - Editorial du Journal de l'UMAF n° 115 (Juillet-Août-Septembre 2008)

Comme chacun le sait, depuis plus de 30 ans, l'UMAF a fait sa place parmi les associations arméniennes, pour certaines parfois centenaires. Depuis plus de 20 ans, l'UMAF a montré son savoir faire en Arménie. Je ne rappellerai pas les nombreuses actions qui ont été menées depuis le tremblement de terre de 1988, elles sont de notoriété publique pour ceux qui suivent nos activités humanitaires. Les fidèles amis de l'UMAF qui nous expriment régulièrement leur confiance lors de notre bal annuel en sont un exemple permanent, et ce depuis de très nombreuses années malgré la conjoncture difficile de la vie actuelle.

Malgré cela, notre association a pu maintenir, et même augmenter le nombre de ses membres cotisants ces dernières années, notamment auprès des générations de 25 et 40 ans. Mais cotiser n'est pas suffisant. Actuellement, l'UMAF a besoin de nouveaux membres, du sang neuf en quelque sorte, pour épauler et remplacer à moyenne échéance les "cadres" qui certes sont encore vaillants et très actifs, mais qui devront passer la main un jour ou l'autre.

Nous avons donc, nous les responsables actuels, une double mission : faire en sorte que les jeunes étudiants des disciplines médicales rejoignent notre association en leur prouvant que c'est une démarche qui va dans leur propre intérêt. Puis, car cette philosophie est dans l'air du temps, les impliquer d'avantage dans des actions humanitaires sur le terrain. Cela avait été le cas pour les missions des "Lunettes pour l'Arménie", qui rappelons le, avaient été initiées par les jeunes de l'UMAF. Nous avons d'autres projets dans nos cartons, notamment dans le secteur dentaire. Après l'aide à l'armée arménienne, l'un de nos souhaits serait de créer un cabinet dentaire mobile, entièrement monté sur une plateforme d'autobus et qui sillonnerait la campagne pour traiter les urgences, faire du dépistage et de la prévention. Vous pouvez imaginer la riche expérience que constituerait une mission effectuée par un ou deux jeunes chirurgiens-dentistes de l'UMAF pour ensuite passer la main à un confrère local que nous aurions choisi.

Mais l’intérêt principal, pour les jeunes confrères qui rejoindront notre association sera de côtoyer des médecins de toutes spécialités, de tous types d'exercices, libéral ou public, de rencontrer des professeurs de toutes disciplines lors de nos conférences mensuelles : en un mot, de se constituer un carnet d'adresses précieux qu'ils pourront utiliser tout au long de leur carrière.

Nous lançons donc aux jeunes étudiants ou confrères un appel à nous rejoindre dans leur intérêt, dans l'intérêt de l'UMAF et surtout dans celui de l'Arménie qui a besoin de nous et probablement encore pour de longues années.

Docteur Frédéric MANOUKIAN
Président de l'UMAF-Paris

Nous sommes peu, il est vrai - Editorial du Journal de l'UMAF n° 114 (Février-Mars Avril 2008)

…mais nous sommes arméniens.

Ce vers écrit par Barouyr Sévak prend encore une fois tout son sens à la lumière des événements récents qui ont eu lieu en Arménie. Nous sommes peu, il est vrai, et huit morts, c'est huit victimes de trop pour cette jeune république que le monde entier regarde progresser lentement vers une démocratie, mais qui a toutefois du mal à se mettre en place. Il est certain que ces événements auront nui à son image.

A l'exception de nos vieilles démocraties, la contestation du résultat des élections est devenue un sport international où le perdant a l'habitude de crier au scandale. Heureusement, cela ne se solde pas toujours par des victimes, mais cela laisse une impression de malaise et une frustration du côté des perdants. Même de grands Etats à la réputation démocratique clairement établie comme les Etats-Unis ne sont pas à l'abri de ce genre de problème. L'élection présidentielle de 1999 a donné lieu à de vives contestations.

Dans un précédent éditorial (Journal n° 109 : "Arménie, mon amie") je parlais de ce havre de paix que représentait l'Arménie. C'était sans compter sur l'appétit de politiciens ivres de pouvoir qui font passer leurs intérêts propres avant ceux du pays. La recherche des responsables ("c'est pas moi, c'est l'autre") ne peut satisfaire personne, surtout pas les vrais amoureux de l'Arménie qui se désolent de voir ce pays convalescent après les 70 années de communisme, la guerre du Karabagh, le tremblement de terre, se déchirer à nouveau, et ce sans l'aide de personne.

Sans l'aide de personne? Pas sûr. Il est certain que ces politiciens de retour sont soutenus par des grandes puissances soucieuses d'étendre leur domination sur l'Arménie, passage obligé dans les grands axes nord-sud. A la limite, on pourrait même penser qu'il est préférable que l'Arménie n'ait pas de pétrole. Si l'Arménie était un pôle énergétique, les grands monopoles pétroliers ou financiers se seraient jetés sur ce malheureux pays et l'auraient colonisé de manière larvée mais efficace, à coup de dollars ou de "coopération" militaire. Ce qu'il faut à l'Arménie est la stabilité politique qui semblait lui réussir pour rétablir son économie encore chancelante.

Jusque là, l'Arménie a su résister à toutes ces pressions, entretenant de bonnes relations avec son allié naturel, la Russie avec laquelle des accords d'assistance militaire réciproques sont signés. La Russie ne s'y trompe pas car elle sait que seule l'Arménie est un partenaire fiable dans la région, contrairement à la Géorgie noyautée par les Etats-Unis et l'Azerbaïdjan par les puissances pétrolières. L'Arménie et la Russie protègent d'ailleurs conjointement la garde des frontières de cette jeune république.

Notre rôle à nous, l'UMAF, est de passer outre ces considérations et de continuer à aider l'Arménie, et pour cela nos équipes repartent bientôt dans les missions en cours : fournitures d'équipements dentaires et formations de médecins dans les hôpitaux militaires de Erevan et Vartenis, tournée d'inspection des différents services que nous soutenons à Spitak, Gumri, à Erevan même, reconnaissance des lieux de la prochaine mission des "Lunettes pour l'Arménie".

L'Arménie a connu souvent des épreuves, et elle survivra à celle-ci également, à huit morts près, hélas, une fois encore huit morts de trop. Espérons, comme le chantait Charles Aznavour, que les beaux jours de l'Arménie renaîtront encore…

Docteur Frédéric MANOUKIAN
Président de l'UMAF-Paris.

Le Violon du Bal - Editorial du Journal de l'UMAF n° 113 (Décembre 2007)

Je veux parler bien sûr, du violon d'Alexandre Shirinyan qui a animé avec brio la soirée du Bal annuel de l'UMAF, en ce dernier samedi de novembre. En grand professionnel, il a enchanté par son jeu les 350 personnes présentes à cette soirée, qui de l'avis unanime, fut un grand succès.

Depuis de nombreuses années déjà, l'UMAF-Paris organise son bal annuel qui, comme toute soirée de bienfaisance, permet à notre association de recueillir les fonds nécessaires à nos actions en Arménie. Le court diaporama de nos activités présenté aux participants leur a permis de constater que leurs dons nous servent à développer des missions dans différentes parties de l'Arménie, et cela hors de toute pression médiatique ou politique. Il n'en reste pas moins que le travail est immense. Dès que l'on sort de la capitale qui est surpeuplée par un corps médical désireux de bien vivre, et on peut le comprendre, la situation dans les campagnes est réellement plus difficile. Mis à part les environs des villes principales d'Arménie, les conditions de soins sont très inégalitaires, dans la mesure où les moyens de transport sont déficients et que tout le monde ne dispose pas d'une voiture pour se rendre dans les grands centres hospitaliers.

Il y a également le problème du Djavahk, province arménienne de Géorgie où la situation des populations est réellement catastrophique, délaissée, méprisée, voire brimée par le pouvoir central qui semble dépassé par les problèmes auxquels il doit faire face. Malheureusement, nous ne pouvons intervenir hors des frontières de l'Arménie et du Karabagh, malgré que la population soit à 90% d'origine arménienne dans cette région de Géorgie. Il y aurait pourtant fort à faire…

Concernant nos actions en Arménie, l'UMAF va poursuivre et intensifier celles qui sont en cours dans les services hospitaliers militaires ou civils d'Erevan. Outre l'aide à l'Institut Mikaelian où l'UMAF donne sa pleine mesure, nous intervenons également à l'Hôpital Militaire de Erevan qui verra bientôt arriver les chirurgiens-dentistes de l'UMAF. Ceux ci vont enseigner aux confrères locaux les techniques modernes de soins qui ont cours en Occident. Il arrive quand même parfois que la rencontre avec des praticiens locaux travaillant en libéral réserve de bonnes surprises quant à la qualité du travail effectué. Certains ont pu se rendre à l'étranger et suivre des formations adaptées à un exercice moderne. Le but de l'UMAF est de rendre le même service aux praticiens qui n'ont pas eu cette chance afin que la population puisse en profiter au final.

Donc, comme je l'ai dit plus haut, le travail reste immense pour relever le défi qui se dresse devant nous : Amener progressivement l'Arménie au niveau des peuples d'Occident. Il faudra pour cela d'immenses moyens financiers, et les Violons du Bal devront encore longtemps enchanter nos généreux donateurs.

Docteur Frédéric MANOUKIAN
Président de l'UMAF-Paris.

"Si une larme pouvait parler" - Editorial du Journal de l'UMAF n° 112 (Septembre - Octobre - Novembre 2007)

Malheureusement, je ne suis pas l'auteur de cette très belle phrase. Je l'ai empruntée au dialogue du remarquable film de Viguen Tchaldranian, "La Symphonie du Silence". Elle m'est venue à l'esprit au moment où l'un des membres de l'UMAF participant à la mission "Lunettes pour l'Arménie" a remis une paire de lunettes correctrices adaptée à un monsieur âgé. Il 'y a pas eu de réelle larme, les hommes d'Arménie ne pleurent pas, mais ses yeux étaient vraiment brillants d'une profonde émotion et de contentement mêlés. Un nouvel univers s'ouvrait devant lui, et le fait de pouvoir lire sans difficulté, voir un monde sous un nouvel éclairage va probablement adoucir ses vieux jours.

Nous avons, dans les précédents articles du journal, expliqué le principe des "Lunettes pour l'Arménie." En quelques mots, une équipe de l'UMAF encadrée par les Docteurs Artinian et Ohanian et par Mlle Florence Artinian, opticienne, se rend avec tout le matériel nécessaire dans les villes ou villages les plus reculées de l'Arménie pour y effectuer des bilans oculaires et fabriquer immédiatement sur place des lunettes correctrices adaptées. Ces lunettes sont ensuite remises gratuitement à leur destinataire. L'UMAF dispose également de loupes de correction qui sont données aux nécessiteux. Cette opération existe depuis 3 ans, successivement à Allaverdi dans le nord de l'Arménie, à Achtarak au nord ouest de Erevan et à Stepanakert au Karabagh.

Cette année, l'opération humanitaire avait été organisée à Chambarak, un petit village perdu au nord-est du lac Sevan, tout contre l'Azerbaïdjan. Cette commune perdue en pleine montagne, toute proche d'une frontière hostile est très isolée. Y accéder, compte tenu de l'état des routes qui n'ont pas encore été rénovées, reste déjà difficile en été. Vous pouvez aisément imaginer ce que nos amis qui ont préalablement visité l'endroit pour mettre cette mission sur pied ont dû ressentir lors de leur première venue en ces lieux durant l'hiver. Il y a ainsi malheureusement beaucoup de villages en Arménie oubliés du pouvoir central et qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour vivre ou parfois simplement survivre.

L'UMAF cherche ainsi des endroits où les habitants ne voient pas régulièrement de médecin et ne peuvent supporter le coût d'une paire de lunettes. Malheureusement, notre association ne peut intervenir en tous lieux à la fois et compte tenu de l'énergie nécessaire à nos membres pour mener à bien une telle mission, elle ne peut être organisée qu'une fois dans l'année, préférentiellement à la belle saison pour des raisons de logistique. Cependant, malgré toutes les difficultés que cela représente, cette opération "Lunettes pour l'Arménie" qui a été initiée par les jeunes de l'UMAF, est une réussite dont nous sommes très fiers et qui se renouvellera dans le futur.

On dit souvent que les yeux des Arméniens pleurent. Ils portent en eux tous les malheurs de l'Arménie. Cette fois peut-être, si une larme pouvait parler, elle pourrait enfin exprimer un sentiment de bonheur et de joie.

Docteur Frédéric MANOUKIAN
Président de l'UMAF-Paris

Bienvenue à la maison - Editorial du Journal de l'UMAF n° 111 (Mai 2007)

Ou plutôt devrai-je dire : "Pari Yegak tser doune". Ce qui paraissait encore impensable il y a peu d'années est devenu aujourd'hui une réalité qui ne peut que nous réjouir, nous citoyens français d'origine arménienne. L'Arménie s'ouvre enfin au tourisme de masse et elle apprend vite, très vite. Les membres de l'UMAF, pour y être allés très souvent depuis plusieurs années, peuvent apprécier pratiquement à chaque visite les progrès réalisés dans les infrastructures touristiques.

Lorsque votre avion se posera à l'aéroport de Erevan-Zvartnots (les hôtesses d'Air France ont beaucoup de mal à prononcer ce 2ème mot), vous serez accueillis dans un terminal flambant neuf, semblable à celui des grandes villes modernes. A un détail près : les indications sont en anglais, comme d'habitude et comme partout, mais également en arménien, et tout de suite, cela fait chaud au cœur.

Après des formalités douanières bon enfant, vous serez pris en charge par un taxi ou la navette de votre hôtel et déjà, vous êtes chez vous. Vous retrouvez avec les "Hayastantsi" cette complicité qui unit tous les Arméniens du monde. Une fois installés, vous avez l'embarras du choix. L'Arménie étant relativement petite, elle peut être parcourue en peu de temps. Tout le monde sait ce qui peut être visité sur place, mais avant tout, l'Arménie, c'est une ambiance. Vous y ferez des rencontres inoubliables, vous verrez des caractères passionnants.

Les hôtels, qui se sont multipliés à Erevan, n'ont rien à envier aux meilleurs complexes européens. Beaucoup possèdent une piscine, et que dire des nombreux restaurants qui se sont créés à Erevan? Vous y dégusterez de nombreuses spécialités arméniennes et étrangères préparées avec des produits qui ont mûri sous le soleil de la plaine de l'Ararat. Une multitude de cafés, clubs de musique, discothèques et petits marchés, le tout à des tarifs extrêmement attractifs, (malgré la remontée du Dram) occuperont avec bonheur votre temps libre après les habituelles visites touristiques.

Comme chacun le sait, il n'y a pas de mer en Arménie. Le lac Sevan la remplace quelque peu mais sa haute altitude empêche les baignades d'été. Vous lui préférerez le parc nautique ouvert à tous au pied de l'hôtel ultra moderne construit au bord du lac. A Erevan même, un immense Aqualand vous permettra de vous rafraîchir lors des chaleurs estivales.

Beaucoup d'Arméniens de la diaspora investissent dans l'immobilier en Arménie pour leurs vacances ou leurs vieux jours. Erevan est une ville en totale reconstruction, avec ses routes enfin refaites, et ses buildings qui s'élèvent en même temps que les prix au m².

Alors? Bienvenue à la maison et, selon la formule consacrée,"l'an prochain à Erevan". Et pourquoi pas cette année?

Docteur Frédéric MANOUKIAN
Président de l'UMAF-Paris

Deir El Zor, le 12 octobre 2006 - Editorial du journal de l'UMAF n° 110 (Décembre 2006 - Janvier 2007)

Que s'est-il passé, ce 12 octobre 2006 à Deir-El-Zor ?

Peut-être que le vent tourbillonnant du désert soufflait un peu plus fort? Peut-être que le sable du désert tournoyait un peu plus haut?

Probablement peu de choses ont modifié le cours du temps dans la tiédeur du désert syrien, près de cette ville qui symbolisa la fin du voyage pour tous ceux ayant survécu aux "déplacements de populations" consécutifs au premier Génocide du vingtième siècle. Le temps semble arrêté autour du mémorial que les membres de l'UMAF participant à ce pèlerinage ont pu visiter, ainsi que les environs immédiats du monument qui recèlent encore les restes d'un peuple sans sépulture.

La magnifique église, dans la ville elle-même, solennelle et sobre à la fois, montre dans son sous-sol transformé en musée les preuves de la barbarie ottomane, crime toujours impuni jusqu' aujourd'hui.

A 4000 km de là, ce même 12 octobre à Paris était voté la loi condamnant la négation du génocide arménien. Cette loi dite à tort "mémorielle" a donné lieu à une levée de boucliers unanimes condamnant son adoption par l'Assemblée Nationale française. La presse turque souligne que seuls "106 idiots" sur 577 députés ont voté cette loi. Pourquoi les députés opposés à cette même loi et qui auraient pu inverser la tendance n'étaient pas là? Pourquoi devons nous encore et toujours nous justifier et défendre la mémoire de nos parents face à nos détracteurs disant qu'il ne faut pas empêcher les historiens dans leurs travaux de recherches?

Pourtant, elle est là, l'histoire, sous nos yeux, palpable, visible. Il suffit de gratter la terre de Deir-El-Zor pour avoir les preuves incontestables de ce génocide toujours non reconnu par les autorités du pays responsable. Au lieu de consulter des archives ottomanes probablement tronquées, voire truquées, ces mêmes historiens verraient à Deir El Zor pourquoi il est intolérable, aux yeux des arméniens, que la réalité du Génocide puisse être contestée de quelque manière que ce soit.

Il n'en est pas moins vrai que nous devons, nous tous arméniens, expliquer à nos amis français le sens réel de cette loi pour ne pas laisser profaner une fois encore la mémoire de nos parents disparus, victimes du Génocide.

L'UMAF, par sa position dans la société française et arménienne, doit par l'intermédiaire de ses membres être l'un des vecteurs de la compréhension de cette loi qui ne fait que nous protéger contre les négationnistes de tout genre. Cette loi ne concerne pas uniquement les arméniens, mais réprime la négation d'un crime contre l'humanité toute entière.

Et quand un jour peut-être, ce crime sera enfin reconnu par les autorités responsables, le vent qui soufflait plus fort sur le désert de Deir-El-Zor se calmera, le sable ne tourbillonnera plus et l'âme de ce peuple martyr pourra reposer enfin en paix dans le désert syrien.
Docteur Frédéric MANOUKIAN
Président de l'UMAF-Paris

Arménie, mon amie - Editorial du journal de l'UMAF n° 109 (Octobre - Novembre 2006)

C'est sous cet intitulé que s'est ouvert en septembre dernier, pour le quinzième anniversaire de la République, l'année de l'Arménie en France. Arménie, mon amie, un très beau titre en vérité. Qu'y a t-il de plus beau que l'amitié? Dans le pays qui a accueilli les rescapés du Génocide de 1915, les Français vont apprendre à connaître au travers des nombreuses manifestations qui sont organisées, les différentes qualités de notre peuple toujours profondément attaché à ses racines, qu'il soit de diaspora ou de la mère patrie.

Car en effet, quel peuple peut se targuer d'avoir en France un tel capital de sympathie? L'Arménie est à 3700 km de la France par avion. Loin des yeux, mais pas loin du coeur car comment expliquer que ces deux pays ont pu tisser au fil du temps de réels liens d'amitié? Pourtant, tout les oppose. La France a derrière elle plus de deux cents ans de république, alors que celle d'Arménie n'a que quinze ans d'âge. 63 Millions d'habitants d'un côté, à peine 3 millions de l'autre, certes avec une forte diaspora, mais là encore la balance est inégale. La France, grand pays industrialisé, socialement avancé, et l'Arménie qui a tout à reconstruire.

L'Arménien, par son exemple d'intégration, par sa loyauté envers son pays d' accueil, son courage et sa dignité dans l'effort a su conquérir l'estime de ce peuple Français que l'on pourrait considérer comme réservé, mais qui peut dans certaines circonstances se révéler extrêmement généreux. Cette largesse s'exprime le plus souvent lors de grandes catastrophes, comme un tsunami ou un tremblement de terre. Souvenez vous en 1988, après le terrible séisme de Spitak, le formidable élan de générosité auquel les Français ont participé. Rappelons nous encore la reconnaissance du Génocide de 1915. La France a osé, entrainant par la suite bon nombres d'autres pays derrière elle.

L'Arménie, elle, surprend, intrigue, passionne. Dernier bastion chrétien avant l'Asie, elle est un petit havre de paix dans cette région tourmentée du monde. Pays en pleine reconstruction elle évolue régulièrement. Certes, tout est loin d'être parfait mais pour qui a visité l'Arménie dans les années 1992-93 on ne peut qu'être admiratif devant les progrès de ce petit pays qui continuera à étonner le monde.

A nous de contribuer à faire mieux connaître ce pays qui le mérite vraiment. Il est bien connu que lorsque l'on parle d'Arménie aux Français, ils répondent tous qu'ils ont un très bon ami Arménien. A nous de renforcer ces liens avec notre peuple d'accueil. Plus que jamais, "Arménie, mon amie" deviendra alors "Arménien, mon ami".

Docteur Frédéric MANOUKIAN
Président de l'UMAF-Paris

Présentation du site Internet : Le mot du Président (Avril 2006)

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Vous trouverez également des articles extraits du journal, des informations sur nos activités propres en France et en Arménie, l'annonce des futures réunions du vendredi ainsi qu'un bref compte-rendu des soirées que nous avons déjà organisé. Les projets de voyages proches ou lointains seront exposés, ainsi que la date du prochain bal.

Nous allons au fil du temps, enrichir ce site avec des photos, des articles, un forum qui est en cours de préparation. Si vous souhaitez être au courant de nos activités par e-mail, n'hésitez pas à vous inscrire en haut à droite de la page d'accueil.

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Docteur Frédéric MANOUKIAN
Président de l'UMAF-Paris

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